► 1. Quand ?
Les inscriptions durent du lundi 15 février au vendredi 4 mars (inclus). Courir ne sert à rien. Les enfants inscrits le 15 février seront traités de la même façon que ceux inscrits en dernière minute : le régime « premier arrivé, premier inscrit » n’est pas de mise ici.
► 2. Formulaire
S’inscrire en 1r e secondaire suppose deux démarches : il faut remplir un formulaire (il vient d’être remis aux parents) et le déposer à l’école convoitée. Sur ce document, on inscrit en 1r e position le nom de l’école de son 1er choix. On peut mentionner d’autres écoles (10 au total) par ordre décroissant de préférence, au cas où il n’y aurait pas de place dans l’école de 1er choix. Les parents sont libres – sur le formulaire, on peut indiquer une école ou plusieurs. Le formulaire doit être déposé à l’école correspondant à son 1er choix, entre le 15 février et le 4 mars. Pas avant, pas après. Avant, il sera refusé. Après, il ne sera plus valable.
► 3. Bilan
Après la période d’inscriptions, les écoles font leurs comptes. Hypothèse 1 : les demandes d’inscriptions sont inférieures au nombre de places. On appelle ça une école incomplète. Là, pas de problème ; tout le monde est accepté. Hypothèse 2 : la demande est supérieure à l’offre. On parle d’une école complète. Et un tri entre les élèves devra être opéré.
► 4. Critères
Comme trie-t-on les élèves dans les écoles complètes ? C’est ici qu’intervient le système des critères qui accordera à chaque élève une valeur – plus elle est grande, plus les chances d’être inscrit sont élevées.
► 5. Distance maison/école primaire
A la base, chaque élève vaut 1. On va d’abord tenir compte de la distance séparant le domicile de l’ancienne école primaire. Si cette école est la plus proche du domicile, la valeur de l’élève est multipliée par 2 (par 1,81 si c’est l’école la 2e la plus proche, par 1,61 pour la 3e la plus proche, 1,41 pour la 4e la plus proche, 1,21 pour la 5e, 1 pour les autres).
► 6. Distance maison/école secondaire
On tient compte aussi de la distance séparant le domicile de l’école secondaire convoitée. Si cette école est la plus proche du domicile, la valeur de l’élève est multipliée par 1,98 (par 1,79 pour la 2e la plus proche, 1,59 pour la 3e, 1,39 pour la 4e, 1,19 pour la 5e, 1 pour les autres).
► 7. Distance primaire/secondaire
On tient compte encore de la distance séparant l’école primaire de l’école secondaire. Si cette distance dépasse 4 km, la valeur de l’élève est multipliée par 1 (en clair : ça ne lui rapporte rien). Si cette distance est inférieure à 4 km, la cote est multipliée – par des valeurs assez faibles, variant de 0,054 à 0,27 (ces valeurs dépendant des… distances domicile/école primaire et domicile/école secondaire).
► 8. Indice composite
Tout ce jeu de critères va créditer chaque élève d’un indice composite, une valeur qui va permettre de classer les enfants. Dans une école où il y a 200 places disponibles en 1r e secondaire, par exemple, les 200 élèves les mieux classés sont reçus (on dit qu’ils sont en ordre utile), pas les autres (ceux-là sont en liste d’attente).
Rappelons que, sur le formulaire, on peut inscrire plusieurs écoles. Des élèves vont recevoir ainsi plusieurs cotes – une dans chaque école convoitée. Le système a été conçu pour, tout de même, essayer de vous loger dans l’école de 1er choix. Ainsi, dans l’école correspondant à son 1er choix, l’élève voit son coefficient multiplié par 1,5. Dans son école de 2e choix, il est multiplié par 1,4. Dans son école de 3e choix, il est multiplié par 1,3, etc.
► 9. Prioritaires
Des élèves échappent à ce système car ils bénéficient d’une priorité : les frères et sœurs d’un enfant déjà scolarisé dans l’école, les enfants d’une personne travaillant dans l’école…
► 10. Quand est-on fixé ?
A la mi-avril, les parents seront avertis s’ils sont reçus dans l’école de leur 1er choix. Pour eux, l’aventure est terminée : ils sont inscrits. En règle générale, au terme de la 1r e phase d’inscriptions, plus de 90 % des élèves sont reçus dans l’école de leur 1er choix (93 % en 2015), ce taux étant plus élevé en Wallonie qui souffre moins (ou pas) des effets de saturation qui touchent Bruxelles, le nord de la ville surtout.
Pour les élèves qui n’ont pas obtenu leur école de 1er choix, il va falloir un peu de patience. Leur sort sera examiné par la Commission interréseaux des inscriptions (Ciri). Elle va essayer de caser l’enfant dans l’école correspondant à son 2e choix. A défaut, dans l’école de 3e choix. Et ainsi de suite… Pour en revenir à notre école de 200 places en 1r e secondaire : au terme de la phase d’inscriptions, Jules se retrouve en liste d’attente. Il est classé 203e. Il ne doit pas désespérer : dans les 200 élèves reçus, il y aura sûrement un désistement, un déménagement et quelques élèves retenus en 6e primaire pour cause d’échec. Ceux-là vont libérer des places. Figurer en liste d’attente n’est donc pas forcément une catastrophe, pourvu que l’on figure en haut de celle-ci.
► 11. Sécurité
Restons avec Jules. Comme il figurait en liste d’attente à son école de 1er choix, il a accepté l’offre de la Ciri de s’inscrire dans son 2e choix. Ceci n’efface pas Jules de la liste d’attente de l’école de 1er choix : et si de la place se libère dans cette école, l’inscription de Jules à l’école de 2e choix sera annulée et Jules pourra rejoindre son 1er choix.
► 12. Réponse en août
Le travail de la Ciri est lent. Jusqu’ici, des élèves devaient parfois attendre fin août ou début septembre pour être fixés sur leur sort. Milquet a imposé que, cette année, les derniers élèves à attendre des nouvelles soient fixés le 24 août au plus tard.
► 13. Seconde phase
La phase d’inscriptions s’étale donc du 15 février au 4 mars. Aller déposer son formulaire dans l’école convoitée est conseillé mais pas obligatoire. Une 2e phase d’inscriptions est prévue – elle commence cette année le 25 avril. Et là, c’est à l’ancienne : plus de critères et le 1er arrivé est le 1er inscrit. Faire ceci est risqué dans les zones saturées – la première vague d’inscriptions y aura pompé toutes les places disponibles. A n’oser donc que dans les zones hors tension, dans les bahuts où l’on est certain que l’offre dépassera la demande.